L’INNÉ (INstitut international pour la Négociation Ecologique) se réjouit de l’impulsion donnée par les 150 citoyens français qui ont su mener à bien un projet très ambitieux dont la majeure partie des propositions engageront un changement des consciences vers un comportement et des politiques publiques plus en lien avec l’écologie et le vivant. Cependant, le véritable changement doit prendre place à l’échelle globale et en harmonie avec les peuples et les communautés de culture différentes. Au-delà d’une « transition », c’est d’une « conversion » des consciences et des comportements à laquelle aspire l’INNÉ. Si les Français peuvent impulser cette ambition bottom-up, ils doivent aussi se coordonner avec les citoyens du Monde. Pour illustrer ces propos, Sève Carrez, Présidente de l’INNÉ, explique que nos méthodes d’actions et de politiques occidentales sont en fin de parcours et qu’une nouvelle approche à la fois globale et sensible doit se mettre en place. L’INNÉ a été créé dans cette optique : proposer de nouveaux modèles de gouvernance qui intègrent le lien des humains avec leur milieu, le vivant et le respect des limites de la planète. Selon elle, le rôle des peuples autochtones dans cette démarche est primordial. Il ne peut y avoir de mesures réellement écologiques dans l’ignorance de ces liens qui unissent les humains aux cycles du vivant.
L’INNÉ soutient la démarche participative de la Convention Citoyenne et propose de travailler ensemble sur la création de cadres et de gouvernances adaptés à un changement de paradigme qui va plus en profondeur, au-delà de l’opposition bottom-up ou top-down, pour reconnecter les peuples à leurs territoires et leurs besoins, en fonction de leurs spécificités et des besoins de la Nature en un endroit donné.
Pour l’INNÉ, la Convention Citoyenne montre que les citoyens peuvent être acteurs de leur destin à une échelle très large, il faut donc agir en cohérence avec cette motivation pour un changement profond des règles du jeu.